Une SCI est une société qui, conformément au code civil doit respecter les règles suivantes :
Une SCI, dont l’activité principale est l’immobilier, permet de :
Très souvent dans le cas d’une succession ou d’une dissolution de la communauté (lors d’un divorce, par exemple) la gestion du bien en indivision se révèle difficile. Or, comme la règle de l’unanimité prévaut en la matière, la situation débouche nécessairement sur une impasse. A l’inverse dans une SCI, la règle de la majorité s’appliquant, les décisions seront plus faciles à prendre et à exécuter (si le nombre des membres excède 2 !).
Pas question dans une SCI de demander le partage du bien n'importe quand et n'importe comment. Car si le code civil autorise le retrait d'un associé, il subordonne ce départ soit au respect des conditions qui ont été fixées dans les statuts, soit à l’agrément des autres. Faute de quoi, c’est le juge qui décide.
Pas de responsabilité solidaire sur les pertes. Les associés n’en sont comptables qu’à concurrence de la part qu’ils détiennent dans le capital social. Si vous possédez des parts représentant 10 % du capital social d’une SCI, vous n’êtes responsable que de 10 % des pertes, pas un sous de plus. Par ailleurs avant de se retourner directement contre vous, le créancier doit d’abord s’adresser à la société.
Donner les parts d’une société civile immobilière propriétaire d’un bien est moins onéreux que de donner le bien lui même. Le montant des droits étant calculés non pas sur la valeur du bien mais sur celle qu’auraient les parts si elles étaient mises en vente. Or, dans le cas d’une société familiale, cette valeur est souvent inférieure à celle des biens eux-mêmes.